Blockchain, crypto-monnaie, mon entrée dans cet univers impitoyable…

Depuis deux bons mois, je me suis enfin décidé à m’intéresser sérieusement au secteur des crypto-monnaies et de la technologie qui fait tourner tout ce « beau monde », la blockchain ; ce système de stockage et de transmission d’informations numériques  basé sur le P2P, transparent, parfaitement sécurisé et fonctionnant sans tiers de confiance est assurément un gros sujet à mettre entre toutes les mains, mais où force et de constater que nous sommes encore nombreux (et pas des moindres) à ne pas y comprendre encore grand-chose, ou du moins, à en saisir la potentialité. Il faut dire que l’étendue des possibles de ce nouveau phénomène dépasse aujourd’hui largement mon entendement, et comme si cela ne suffisait pas, le pouvoir disruptif de la blockchain semble sans fond.

Entre opposants et fervents défenseurs, il paraît assez difficile lorsqu’on est débutant de se retrouver dans cette jungle technologique afin de s’y forger un certain esprit critique, mais après une formation autonome sur ce sujet à éplucher quelques dizaines de sites d’information dans le but de prendre la « température », je me dis que, peut-être, nous faudrait-il déjà analyser cette sphère avec une vision plus à long-terme, en acceptant les « véritables » enjeux que ces technologies soulèvent, c’est-à-dire, d’abord, en sortant des sentiers battus qui réchauffent constamment les soucis liés à la criminalité, l’évasion fiscale (et à l’écologie), afin d’anticiper plus sereinement les bouleversements qui sont actuellement en cours et qui probablement, changeront à terme le fonctionnement du monde.

 

At the Beginning, saisir le pouvoir de la force

Quelques semaines ont été nécessaires pour dégrossir ce sujet et prendre connaissance des forces en présence ; d’abord se saisir des petits fondamentaux, comprendre la naissance du Bitcoin, le mode de fonctionnement de la Blockchain, lire des articles à droite et à gauche, faire du saut de puce sur d’autres crypto-monnaies afin de saisir certaines nuances, comprendre quelques termes clefs comme hash, mineur, smart contract, wallet, token, etc. plein de petits mots charmants mais totalement incompréhensibles pour le commun des mortels. En fait, il n’est tout d’abord pas possible de mettre les pieds dans ce plat sans assimiler quelques ingrédients qui le composent, mais cet effort est vite récompensé et reste plutôt facile d’accès, je m’en suis moi-même étonné.

Ce sujet est délicat, d’une infinie richesse et très controversé. Il est facile de lire chez les « grands » médias autant d’articles d’économistes ou de spécialistes financiers, bancaires, etc., tous opposants, qui concentrent toute leur énergie et leurs critiques sur les seules externalités négatives du Bitcoin (la crypto-monnaie initiatrice de la chaîne de bloc créée en 2009 par une personne inconnue utilisant l’alias de Satoshi Nakamoto)  –comme si tout se résumait au Bitcoin- sans prendre en compte la technologie qui le pilote et toutes les possibilités qu’elle va inclure dans un futur proche et qui feront probablement muter de nombreux secteurs, tout comme nos propres habitudes.

Et comme dans toutes nouveautés, il y a les opposants et les défenseurs. Les opposants ici se forment autour d’une certaine forme d’intelligentsia conservatrice, d’une frange de spécialistes économiques et financiers, de lobbies bancaires et autres… Puis nous avons le large spectre définissant les défenseurs que l’on nomme : utopistes, libertaires, crypto-fascistes, anarchistes, criminels en tous genres, pigeons ultra-ignorants (je dois me situer là), pour en finir souvent sur ce terme générique qui revient en conclusion de tous les autres : les complotistes. Si tant est que tu as le désir d’en savoir un peu plus sur ce sujet, ça sonne déjà rouge à tous les étages. Attention, tu risques de te frotter à un sujet qui est déjà déposé sur la pile au dessus de l’affaire Roswell et du 9/11.  On peut donc déjà considérer que ce sujet est devenu tellement sensible que nombre préfère le ranger dans la face sombre de la grande bibliothèque mondiale des conspirationnistes.

Au plus haut niveau de l’Etat, prenons aussi l’exemple de la France qui vient de nommer par l’intermédiaire de Bruno Le Maire, un monsieur « bitcoin », Jean-Pierre Landau, haut fonctionnaire, ancien sous-gouverneur de la Banque de France, qui est de par ces déclarations historiques, réfractaire au Bitcoin. En ne jugeant que ces aspérités négatives (criminalité, évasion fiscale…), on ressent aisément un jugement partial totalement inapproprié face à la mesure du sujet. A cette heure, le désir étatique de prendre une part au gâteau (par son objectif de régulation avec l’Allemagne) semble la seule raison qui les motive, et c’est bien dommage.

 

La crypto n’est pas une mode tout comme elle n’est pas un shéma de Ponzi

On le sait car on en entend parler partout, la Blockchain est le gros Buzzword du moment, mais je ne peux m’empêcher de penser que sa force n’est pas une mode issue, comme certains aiment le conter, d’un mouvement geek ou libertarien éphémère. Et contrairement à ce que nombre tente de démontrer péniblement, je ne pense également pas que le monde des crypto-monnaies peut se définir à lui seule comme un simple système de Ponzi (même si des arnaques fondées sur ce schéma sont effectivement incontestables dans le secteur des crypto-monnaies). L’idée selon laquelle l’ensemble des crypto-monnaies reposerait sur un montage frauduleux qui consisterait simplement à rémunérer les investissements des uns par le flot des fonds obtenus par les nouveaux entrants est une vision purement simpliste du sujet.

Dans la jungle des crypto-monnaies qui rassemble à ce jour des centaines de devises numériques, celles qui reposent sur un système de Ponzi ont une durée de vie très limitée, elles se plantent très rapidement tout en faisant, il est vrai, les choux gras de certains mafieux 2.0. Cependant, il semblerait que les arnaques ne restent jamais bien longtemps en place dans ce secteur plutôt très réactif quoiqu’on en pense. Il faut donc admettre que des envolées parfaitement puantes existent dans ce secteur des crypto-monnaies avec la création de « fausses devises » conçues par des business mafieux, ou actuellement, car c’est un peu le top de la tendance ; avec les pots aux roses de certaines ICO’s (initial coin offering). Les ICO’s permettent de lever des fonds « à la vitesse de la lumière » via l’émission d’actifs numériques échangeables (appelés tokens) contre des crypto-monnaies durant la phase de lancement, le tout, sur des projets qui intègrent la Blockchain, mais parfois aussi, sur des projets parfaitement tronqués qui se finissent malheureusement en Scam (astuce frauduleuse, arnaque).

Un schéma de Ponzi apparaît généralement aux yeux de tous lorsque son système s’écroule sur lui-même, en gros, lorsqu’il y a crack ou révélation frauduleuse. Hors, si l’on s’attarde simplement sur l’exemple du Bitcoin, qui reste encore aujourd’hui l’étendard de ce secteur, cela fait déjà plusieurs mois que le pot aux roses aurait dû être découvert lors du 1er , voir du 2e , puis du 3e cracks financiers subit courant 2017, et tout aurait déjà du finir alors comme l’arnaque du siècle et tous le monde serait rentré gentiment chez soi.

Cependant, bien que nous soyons à l’heure où j’écris ces ligne, dans la phase de démarrage du 4e crack du Bitcoin (et d’une part importante des autres altcoins),  rien ne semble vouloir stopper son adoption par une part de plus en plus importante de la population mondiale, et c’est bien ce qui fera, à terme, je pense, certainement toute la différence.

Nous allons donc entendre dans les mois à venir encore une fois qu’il s’agit de la fin du Bitcoin, une arnaque enfin démasquée, et lorsque les médias auront fait couler assez d’encre, la valeur repartira encore une fois à la hausse.

 

Les crypto-monnaies sont extrêmement volatiles car nous sommes dans la phase « far west »

L’extrême volatilité des crypto-monnaies semble de mon point de vue plutôt simple à expliquer, du moins, je ne pense pas une seconde que cette volatilité est un rapport avec son illégitimité naturelle comme nombre l’affirme. Lorsqu’on analyse la situation, les cours, les tendances et les différents problèmes techniques rencontrés, on peut comprendre que l’extrême volatilité des crypto-monnaies est d’abord liée :

  1. aux médias qui font la pluie et le beau temps : Les fortes augmentations du cours du Bitcoin ont toujours été relayées par un raz de marée médiatique qui a provoqué une ruée de nouveaux petits épargnants vers ce secteur. Résultat évident : lorsque des milliers d’individus se ruent vers une valeur, les prix montent rapidement, d’autant plus, qu’en ce qui concerne le Bitcoin, l’offre est limitée et dépend de la création de nouveaux blocs. Puis lorsque les médias se désintéressent du sujet, la chute ralentie ou se stabilise avant de repartir à la hausse.
  2. Aux portefeuilles de spéculateurs qui sont attirés par des gains ultra-rapides : les cours du Bitcoin attire de nombreux spéculateurs court-termistes (du plus petit au plus gros), ce qui renforce le phénomène d’extrême volatilité. Lorsqu’ils font beaucoup d’argent en peu de temps, ils prennent aussi leur gain à un moment. De plus, les traders professionnels profitent naturellement des tendances haussières pour revendre au bon moment et prendre leur bénéfice, sauf qu’eux ont souvent un train d’avance : acheter la rumeur et vendre la nouvelle…
  3. Aux actes de régulation ou de non-régulation : Lorsque certains Etats décident de réguler en référençant par exemple le Bitcoin sur certains marchés, cela participe naturellement a des regain de confiance parfois non maîtrisé, tout comme à l’inverse, lorsqu’un Etat annonce qu’il rejettera le Bitcoin d’une manière ou d’une autre, on ressent l’effet extrême inverse.
  4. Aux plateformes d’achat et d’échange : Les plateformes d’achat ou d’échange de crypto-monnaie sont en plein boom. Ce secteur est loin d’avoir atteint une quelconque maturité, il progresse trop vite et fait face à des problèmes de structuration et de sécurité, voir quelquefois de fraudes. Exemple : lors de l’annonce de la fermeture subite de MtGox (l’un des plus importants sites de Bitcoin en 2014), la valeur du BTC avait littéralement plongée.
    Aujourd’hui, les développements techniques pour intégrer et stabiliser les interfaces d’achat et d’échange de crypto-monnaies demandent des moyens conséquents, et quelque fois, il y a aussi des bugs, des ralentissements dans les transactions, voir comme en décembre 2017, ou certaines plateformes ne pouvaient simplement plus répondre à la demande. Le manque de stabilité de ces plateformes n’est assurément pas un élément de réassurance pour de nombreux petits investisseurs, du moins, pour l’instant. La peur de voir une plateforme tombée doit donc pousser (surtout) de nombreux petits investisseurs à se retirer rapidement du marché.
  5. Au modèle fini du Bitcoin : Contrairement à la monnaie ou à la planche à billet, le modèle du Bitcoin (comme d’autres altcoins) repose sur un modèle fini limité à 21 millions d’unité. Si le Bitcoin poursuit sa route, il n’est pas impossible de penser également qu’il est actuellement certainement loin d’avoir atteint son prix plancher. Certains prédisent même la valeur d’1 Bitcoin à 1 millions de dollars au environ de 2030, et lorsqu’on y réfléchit, c’est loin d’être impossible. Cette prédiction tient en quelques mots : L’utilité d’un réseau est proportionnelle au carré du nombre de ses utilisateurs. (pour en savoir plus sur cette prédiction, cliquez ici)

 

L’extrême volatilité de ce secteur est le résultat d’une combinaison de faits qui ont tous un facteur en commun : leur jeunesse. Cette jeunesse folle est simplement à l’image d’un nouveau « far west » qui inquiète aussi, et à juste titre, le pouvoir et les Etats. La vitesse d’appropriation, de vulgarisation et d’intégration de ces technologies est si rapide et violente qu’il semble « naturel » qu’elles subissent de forts chocs de tension. Il se passe tout et n’importe quoi, chacun espère prendre aujourd’hui une part de ce gros gâteau, tout comme l’ont démontré au même titre différentes périodes du passé lors des grandes épopées de l’ère industrielle ou de l’ère numérique. Si on s’attache d’ailleurs à pendre un peu de recul, d’où sont issus la majeure partie des personnes de pouvoir, les lobbies… ? Souvent d’un monde qui a acquis sa force ou plutôt son patrimoine lors de la genèse de ces 2 ères, là où tout était possible et où surtout, le « n’importe quoi » était roi. Les révolutions prennent souvent acte dans une forme de chaos, et c’est aussi dans ce fouillis qu’émerge les plus grandes évolutions, tout comme, les plus grandes catastrophes.

 

La crypto responsable de tous les maux ?

Prenons par exemple l’argument qui m’a induit en erreur lorsque je débutais mes petites investigations. Le Bitcoin et plus largement le secteur des crypto-monnaies seraient devenus la source de danger numéro 1 pour l’environnement à cause de sa consommation énergétique folle liée à la puissance de calcul pharaonique nécessaire pour créer sa propre chaîne de blocs. Puis, à sa charge pour le Bitcoin, la limitation de son nombre de transactions à la seconde le rend par définition obsolète et déjà mort face à la puissance d’une carte Visa comme moyen de paiement. D’un côté, nous avons 7 transactions aujourd’hui possible à la seconde pour le Bitcoin, contre 50000 pour la carte visa. De nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer le rapport coût écologique désastreux/masse de transactions trop faibles. En effet, les transactions en Bitcoin consommeraient autant d’énergie que la Hongrie, soit 40 TWh par an, et cela ne fait qu’augmenter. A ce rythme, la crypto-monnaie pourrait utiliser autant d’électricité que la planète entière d’ici 2020 affirme certains.

Oui, mais limiter son approche sur ces problèmes sans regarder les solutions déjà existantes prouvent de facto un manque de vision sur la technologie Blockchain. Le problème du nombre de transactions/secondes est un problème purement technique et surtout propre au Bitcoin, qui est en passe d’être résolu grâce, notamment, à la blockchain d’Ethereum. J’invite là tous ces détracteurs vers le « proof of Stake », le « Sharding » et prochainement le « plasma ». Quand au problème écologique désastreux, il est déjà résolu avec d’autres systèmes de calcul qui effacent simplement cette accusation, qui à lire les opposants, serait inhérentes à toutes blockchain, faux. Le problème de consommation énergétique n’est à porter qu’au mode de fonctionnement du Bitcoin et des technologies qui sont basée sur le « proof of work », un système particulièrement gourmand en énergie. A ce jour, on peut surtout penser que si Bitcoin ne modifie pas son mode de fonctionnement, il sera peut être condamné à mourir, mais il n’y au aucune raison pour qu’il ne se renouvèle pas, preuve en est avec le Bitcoin Cash qui répond déjà partiellement à ces questions.

Puis pour poursuivre sur la consommation véloce du Bitcoin qui représenterait 0.6% de la consommation énergétique mondiale, et alors ? As t’on calculé combien consomme l’intégralité des infrastructures bancaires dans le monde, ces centaines de milliers d’employés, ces usines qui fabriquent les devises, les transports, les frais ? Sans omettre l’ensemble des requins de la finance qui ont également mené à de multiples crises économiques, comme celle de 2008 avec les subprimes qui ont causé la déroute financière de millions d’individus sur terre. Combien d’énergie tout cela à consommé ?

Le far west de cette nouvelle révolution en marche, la blockchainisation du monde, n’a aujourd’hui rien à envier à la révolution industrielle et post-industrielle, avec tous ses travers qu’on connaît tous et qui sont EUX SEULS responsable de l’état actuel de notre planète. C’est bien l’ère industrielle adossé au développement fou du capitalisme qui a décomposé la terre sur laquelle nous vivons, ce n’est pas la blockchain, ni le Bitcoin. Puis reporter le désastre écologique sur le développement du Bitcoin n’a aucun sens, ce n’est pas Bitcoin qui exploite des mines de charbon, de pétrole, de gaz de shiste. Il fait aucun doute qu’on se trompe d’accusé, car avec ou sans Bitcoin, la consommation énergétique mondiale est et restera de toute manière, en constante augmentation. Malgré tout, il semble juste que sur ce point, certains états comme la Chine devrait réguler l’installation massive de mines de Bitcoins, afin surtout, qu’elles cessent d’aller s’installer là où l’énergie est la moins chère et la plus sale.

Mais l’information la plus capitale à retenir reste à mon sens que Bitcoin n’est que l’introduction de la Blockchain. Bitcoin fait face à des défauts qu’il doit résoudre sous peine (peut-être) de disparaître (coût de transaction, consommation énergétique…), mais les réponses aux limites du Bitcoin sont déjà posées et clairement existantes, et il serait vain de les ignorer. Si l’on prend l’exemple d’autres crypto-monnaies comme Ethereum, Ripple, NEM, Stellar… il est clair que le désir de tuer l’enfant dans l’œuf pour certains n’a strictement aucun fondement car une grande parties des réponses aux problèmes posés par ces technologies sont d’or et déjà sur la table, et pour les autres, ce n’est qu’une question de temps.

 

Une révolution qui dépasse mon entendement

Comme toute révolution qui émerge, il faut admettre qu’à l’instante, personne ne contrôle rien sur ce supposé bouleversement. Nous commençons seulement à entrevoir les conséquences désastreuses de la révolution numérique sur nos propres conscience, avec notamment, le pouvoir néfaste des réseaux sociaux sur la conscience humaine, alors anticiper sur une nouvelle révolution qui ne fait que débuter, ce n’est pour l’instant qu’un mirage… mais pouvons-nous nous poser ces questions ; que va-t-il advenir sur les crypto-monnaies ? Déjà, est ce qu’on peut réellement y croire ? Où va nous mener la blockchain ? Va t’elle s’écraser sur elle-même comme certains l’entendent ? Ou peut être même disparaître ?!

Sur ces questions, j’apprécie l’idée de me limiter à une vision purement simpliste : revenons par exemple à l’époque où l’homme n’était qu’un chasseur-cueilleur, et imaginons un instant que si nous avions été l’un des leur, aurions-nous parié sur le fait qu’un jour lointain, très lointain, nous finirions tous avec un smartphone comme propre extension de nous même ? Non, évidement, simplement parce que nous n’aurions jamais pu en avoir conscience. Et bien la distorsion temporelle et anticipatrice offerte aujourd’hui par la blockchain est peut être de même intensité pour l’homme « moderne » que nous sommes. 

« La blockchain propose simplement à l’humanité l’auto-gérance de sa propre existence collaborative dans les conditions les plus optimales, les plus sûres et les plus inviolables »

Au fond, n’importe quelle personne sensible qui tente de comprendre un tant soit peu le sujet des cryptos et des technos qui les conduisent, ne peut passer à côté d’une gifle monumentale, c’est évident. J’ai même quelque fois le sentiment que ces technologies se posent comme le chaînon manquant qui nous permettra à terme d’optimiser la synchronisation d’un monde devenu bien trop complexe pour être laissé entre les mains de quelque-uns, non pas que je le souhaite par croyance, mais simplement parce que les infinis possibilités de la blockchain le sous-entendent tout simplement. L’étendu des possibles rendu possibles par la blockchain nous téléporte vers une gifle évolutionniste impossible à mesurer, et c’est avec cette démarche en conscience que chacun d’entre nous devrions réfléchir.

Il ne fait aucun doute que toute cette technologie qui est en train de naître et de se constituer à une vitesse fulgurante est l’enfantement d’un nouveau palier évolutionniste pour l’homme. J’aime le comparer à la société des fourmis, des colonies parfaitement organisées qui forment des sociétés plus ou moins complexes. La blockchain propose simplement à l’humanité l’auto-gérance de sa propre existence collaborative dans les conditions les plus optimales, les plus sûres et les plus inviolables, c’est aussi simple que çà en ce qui me concerne. Et c’est en ces termes in fine que tout se jouera, je pense.

Pourquoi je vais investir dans les crypto-monnaies ?

  1. Au-delà de la simple spéculation, même si lorsqu’on met ses billes dans un projet, on aspire évidement à ne pas perdre son investissement, il y a également autre chose qui motive de nombreuses personnes à investir dans ce secteur, le modèle économique de la blockchain nous fait entrer dans la science-fiction, et rien que pour çà, c’est stimulant.
  2. Pour la première fois de l’histoire contemporaine, tenter sa chance dans un investissement de taille est ouvert à tous. Ici, nul besoin d’investissement lourd, d’expertise pointue, ni de procédures limitatives réservées aux seuls professionnels, tous le monde peut tenter sa chance et prendre le risque de gagner ou de perdre, ça s’appelle la liberté et le libre arbitre.
  3. Certes, ce monde des crypto-monnaies est fou comme le serait un jeune chien. Il faut laisser le temps au temps et ne pas s’enfermer, comme nombre le font, dans une vision court-termiste.
  4. Personne ne peut affirmer que cette machine va s’effondrer sur elle-même et disparaître. Les multiples intérêts ou craintes des Etats relevés depuis les deux dernières années (à tord ou à raison) prouvent à eux seul que le mécanisme est désormais enclenché et irréversible, ce qui sous-entend, qu’avec régulation ou non, le monde des crypto-monnaies prendra à l’avenir une place plus ou moins significative dans l’économie.
  5. Placer 1% de son épargne dans ce secteur, c’est-à-dire, en ne plaçant que ce qu’on peut se permettre de perdre (1er règle), et oublier l’encéphalogramme des cours pendant 5 à 10 ans, pourra peut-être se révéler comme un excellent investissement. Sur l’ensemble des devises numériques, nombre sont promis à un bel avenir. Je pense notamment à Ethereum, Nem, Ripple, Stellar et certainement que d’autres encore ont de belles perspectives.
  6. Pourquoi la sphère des investissements ne devrait être rattachée qu’aux professionnelles du monde de la finance ? Pourquoi n’aurions-nous pas nous aussi, après tout, une chance d’en tirer profit ?
  7. A ce jour, les gros investisseurs habitués aux marchés « traditionnels » n’ont pas encore fait leur entrée sur le secteur des crypto-monnaies et tout laisse à penser qu’il n’y a absolument aucune raison qu’il ne le fasse pas à court ou moyen terme. De facto, ces nouvelles prises de positions participeront à l’enchaînement de prochains paliers haussiers dans la cotation de certaines crypto-monnaies comme le Bitcoin.

 

Comme n’importe quel investisseur, lorsqu’un petit épargnant tente d’analyser et d’anticiper le cours d’une valeur, il doit si possible tenter de mettre en relation l’analyse technique et l’analyse fondamentale. L’analyse technique comme son nom l’indique cherche à mesurer les tendances (marché, capitalisation, chart, courbe, point de cassure, etc.) elle est donc plutôt prédictive. L’analyse fondamentale est la première des analyses économiques, elle étudie l’environnement général et ce qui peut en ressortir.

Dans le cadre des crypto-monnaies, et sur une vision à long terme, l’analyse technique n’a aucune importance. A l’inverse, l’analyse fondamentale l’emporte sur tout. Si l’on considère que ces nouvelles technologies auront un poids grandissant à l’avenir, et bien, il faut investir. Le chemin ne sera pas facile, il sera même assurément semé d’embûches, mais il n’est absolument pas ridicule d’imaginer pouvoir faire une belle plus-value qui reléguera le taux d’intérêt de votre Livret A à une pure anecdote, comme c’est déjà le cas d’ailleurs.. Si l’on envisage donc cette révolution sur le moyen/long terme et qu’on saisie la potentialité irréversible qu’offre la blockchain, il faut oublier les courbes et attendre, tout simplement.

DEGRESFAHRENHEIT

Conseil | Direction de projet | Digital / print / vidéo | SEO / SEA / SEM / SMO

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